Le Dr Kim Vanderheyde est diplômé en pneumologie depuis 2009 de l'UCL Louvain, avec une compétence supplémentaire en oncologie thoracique.

Il a exercé à la Clinique de Gosselies et est devenu Chef du Département de Médecine Interne ainsi que responsable de l'Hôpital de jour oncologique.

En 2021, le Dr Vanderheyde s'est recentré exclusivement sur l'oncologie thoracique à l'Hôpital Marie-Curie et Vésale (ISPPC actuellement réseau Humani).

Depuis 2022, il exerce uniquement en pratique privée.

Nous examinerons les statistiques de don d'organes des dernières années, depuis les donneurs potentiels jusqu'aux donneurs d'organes décédés effectifs. L'évolution des donneurs d'organes en termes de genre et d'âge sera analysée, tout comme les raisons de refus.

Le nombre et les statistiques seront examinés pour les différents organes transplantés. Le don vivant et l'échange de donneurs de rein seront abordés en vue d'une allocation spécifique.

La perfusion régionale normothermique pour le don après décès (DCD) semble ouvrir une nouvelle ère possible en Belgique. Cette technique sera discutée et comparée aux expériences françaises et d'autres pays.

La présentation examinera la situation en fin de vie en Belgique. La Loi sur les droits des patients précise les caractéristiques de la relation entre le patient et le professionnel de la santé.

La Loi sur les soins palliatifs reconnaît le droit de chaque citoyen de bénéficier de soins palliatifs dans le cadre de l'accompagnement de sa fin de vie. La loi sur l'euthanasie permet à un patient, dans des conditions strictes, de demander la fin de sa vie.

Nous verrons que des influences locales et sociales peuvent avoir un impact sur une telle approche. Le soutien du comité d'éthique sera souligné afin de respecter l'autonomie et la dignité du patient.

Retour vers le futur - Évolutions des tendances en matière de transplantation cardiaque à partir de donneurs en état de mort circulatoire (DCD). Le premier cœur a été transplanté en 1967 à partir d'un donneur en état de mort circulatoire (DCD). La mort cérébrale a ensuite été établie par Mollaret en France, et de la même manière, toutes les transplantations cardiaques ont été réalisées à partir de donneurs en état de mort cérébrale (DBD). Il y a quelques années, les travaux de l'hôpital de Papworth ont montré que la transplantation cardiaque à partir de DCD est réalisable. La survie d'un an des bénéficiaires de DCD n'était pas différente de celle des bénéficiaires de DBD. Plusieurs procédures ont été développées, dont l'une a été réalisée en Belgique. Il s'agit de la perfusion régionale normothermique thoraco-abdominale pour le don en état de mort circulatoire (TA NRP DCD). Cette procédure est peu coûteuse mais a révélé des enjeux éthiques qui seront discutés avec l'audience lors de la présentation.

Le vieillissement est un processus naturel qui touche tous les aspects de notre être, y compris notre cerveau. Cette conférence se penchera sur les aspects du vieillissement cérébral, explorant les changements qui surviennent dans le fonctionnement et la structure du cerveau au fil des années. Plus important encore, nous examinerons les préoccupations courantes entourant le vieillissement cérébral et nous poserons la question cruciale : devrions-nous craindre le pire ? Nous examinerons les données actuelles pour comprendre les défis et les opportunités associés au vieillissement du cerveau, et nous discuterons des stratégies potentielles pour favoriser un vieillissement cérébral sain et réussi.

Le transhumanisme, en tant que mouvement intellectuel et culturel, explore les possibilités d'améliorer les capacités humaines au-delà des limites biologiques traditionnelles. Dans cette conférence, nous examinerons la convergence entre le transhumanisme et les neurosciences, en nous concentrant sur les implications de la stimulation cérébrale pour améliorer les performances cognitives. Nous explorerons les avancées récentes dans ce domaine fascinant et les questions éthiques et philosophiques qu'elles soulèvent.

Le stress social est une réalité omniprésente dans nos vies modernes, souvent associé à des sentiments d'anxiété, de pression sociale et de déséquilibre émotionnel. Cependant, ce que beaucoup ignorent, c'est le lien subtil mais significatif entre le stress social et divers troubles neurologiques. Cette conférence se propose d'explorer cette relation souvent méconnue, en examinant comment le stress social peut influencer le développement et la progression de troubles neurologiques.

Est-il vraiment judicieux de diagnostiquer une maladie incurable telle que la maladie d'Alzheimer ? Avons-nous des traitements significatifs à offrir à ces patients ? Et la recherche scientifique offre-t-elle des perspectives réelles pour un traitement capable de véritablement ralentir la maladie ? Grâce aux avancées de la recherche scientifique, nous sommes désormais capables de diagnostiquer la maladie d'Alzheimer dès les premiers symptômes et même avant d'atteindre le stade de la démence. Le diagnostic précoce peut présenter des avantages, notamment pour prendre des décisions concernant la fin de vie. Que le diagnostic d'Alzheimer soit posé dépend de la préférence du patient bien informé : le droit à l'autodétermination est au cœur de la question. La maladie d'Alzheimer est incurable, mais elle est traitable. Les traitements actuels visent à préserver la qualité de vie et l'autonomie. Actuellement, les premiers médicaments modifiant la maladie sont envisageables.

Cette conférence fournira des conseils et des directives pour diagnostiquer et traiter une personne présentant des troubles de la mémoire, en mettant l'accent sur les nombreuses questions éthiques qui y sont associées.

Quel est le lien entre la dépression et la démence ? Souvent, la dépression chez les personnes âgées s'accompagne de troubles cognitifs et peut même imiter une démence. Outre le fait que la dépression et la démence sont parfois difficiles à distinguer chez les personnes âgées, ces deux affections surviennent également fréquemment ensemble. Cela s'explique non seulement par la réaction psychologique au diagnostic d'une maladie cérébrale incurable telle que la maladie d'Alzheimer, mais aussi par les changements cérébraux dus aux maladies cérébrales qui causent la démence. Ces changements rendent les personnes âgées plus vulnérables à la dépression. Enfin, il existe des indications selon lesquelles la dépression à un âge avancé augmente le risque de développer une démence, bien que cela soit également contesté : la dépression peut-elle être un premier symptôme d'une maladie cérébrale émergente qui conduira à la démence ?

Cette conférence fournira des conseils pratiques pour le diagnostic (différentiel) et le traitement de la dépression chez les personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer.

Les personnes atteintes de diabète de type 1 et 2 présentent un risque accru de dysfonctionnement cognitif. Les individus atteints de diabète et de dysfonctionnement cognitif ont une association avec les maladies cardiovasculaires et la mortalité. D'autre part, les facteurs de risque vasculaire tels que le diabète augmentent également le risque de développer une maladie d'Alzheimer. La prévention primaire des facteurs de risque cardiovasculaires contribue-t-elle également à réduire le risque de démence ?

Le financement des hôpitaux est un sujet complexe et en amont de présenter le refinancement et la réorganisation il est important de parcourir le système actuel de financement des frais de fonctionnements et des investissements. Ceci inclut une présentation des recettes (budget des moyens financiers, honoraires,..) et des charges. En 2021, le résultat courant moyenne des hôpitaux descendait sous le 1% du chiffre d’affaires et 28% des hôpitaux en Belgique était en déficit. Les estimations pour 2024 ne sont guère meilleures. Il est donc impératif de revoir l’organisation des hôpitaux et de revoir le financement. Lors de cette présentation, seront abordées toutes les étapes de réorganisation et de refinancement depuis 2011 qui est l’année de la 6éme réforme de l’état jusqu’à ce jour. Le système de soins japonais, si performant, rencontre-t-il les mêmes problèmes ? Comment les hôpitaux japonais sont-ils financés ?

10,7 % du produit intérieur brut est investi dans les soins de santé, ce qui est légèrement au-dessus de la moyenne pour l’UE27 qui est à 10%. L’Allemagne fait mieux et est à 12%. De ces 10.7% seul 1% est investi en matière de prévention. Lors de cette présentation, seront abordées les étapes de la gestion de la qualité des soins depuis 2019 (la loi qualité de la pratique des soins) jusqu’à ce jour. Depuis cette date, un nombre important de notes ont été édités sur une amélioration de la qualité des soins. Et si les lois, les réformes,… étaient insuffisantes pour améliorer la qualité et, par ricochet, le financement de hôpitaux. Est-ce qu’il ne faut pas revoir nos organisations, notre façon de « manager » nos hôpitaux. Est-ce que l’approche LEAN ne serait pas la solution ? Et, est-ce qu’un travail commun entre gestionnaires et médecins ne serait pas plus profitable que parler uniquement de taux de rétrocession. Lors de cette présentation, le budget des soins de santé 2024 et les projets inclus dans le budget qui impacteront peut-être l’amélioration des soins seront parcourus.

Quel pourcentage du PIB représentent les soins de santé au Japon ? Quelle est la place de la prévention ? Comment les Japonais adaptent-ils la gestion des hôpitaux en vue d’en améliorer les performances ?

Les produits pharmaceutiques sont la 3ème source de recettes des hôpitaux. En 2019 les produits pharmaceutiques étaient responsables de 19% du chiffre d’affaires. La gestion de ces produits est à la source de 30% des évènements indésirables dont 25% entraînent des conséquences importantes pour le patient. Lors de cette présentation, seront abordées les étapes de réorganisation de la gestion des produits pharmaceutiques et de leur sécurité depuis la loi sur les hôpitaux en 1963 à ce jour. Les éléments mis en place pour augmenter la sécurité, les normes, les lois diverses et l’accréditation ont un impact significatif sur la sécurité mais engendre une révolution au niveau du travail des pharmaciens hospitaliers et sur les investissements non-financés, ni par le fédéral ni par les entités fédérées, ce qui engendre une diminution de la marge financière. Comment fonctionne la pharmacie d’hôpital au Japon ? Les médicaments y représentent-ils aussi une grande partie de leur chiffre d’affaires ? Les médicaments prescrits à l’hôpital sont-ils essentiellement japonais ?

La réforme de l’organisation et du financement est une réforme qui a démarré dans les années ‘80.

Depuis le 21 siècle, cette réforme de l’organisation et du financement est rentrée dans une dynamique plus intense. Sous l’égide de nombreux ministres, de très nombreuses lois et décrets ont été publiés avec des impacts importants sur l’organisation des soins et la santé de nos patients.

Mon exposé traite de l’historique de cette réforme depuis les années ‘80 et comment ces réformes ont impacté la gestion financière des hôpitaux et la qualité des soins aux patients.

Où en sommes-nous en 2024 et quelles sont les perspectives pour les années à venir ?

Mon exposé traite également de l’historique d’une réforme en cours au Japon depuis la restauration Meiji en 1869. Où en est le Japon en 2024 et quel sont ses défis majeurs ?